Editorial

Frappé par quel tsunami ?

Nous savions que l’entreprise « Zébu Overseas Bank » ou Zob existait, fondé par Stéphane Geay. Mais nous ignorions si elle fonctionnait encore. C’est alors que récemment la radio Europe 1 a organisé un reportage qui parlait d’achat de zébu de Madagascar.
Après des recherches axées sur ce qui a été dit, il est établi que « Zébu Overseas Bank » est devenu « Zébu Overseas Board ». Depuis sa création et jusqu’à nos jours donc, l’entreprise invite des Français à investir de l’argent dans l’achat d’un zébu à Madagascar. Et alors ?
Le schéma est simple. Une fois acheté(s), le ou les zébus seront la propriété du Français. Comme il habite en France, par l’ intermédiaire de « Zob », il aura la possibilité de confier son ou ses animaux à une famille qui le ou les utilisera pour produire du lait, labourer sa terre, engendrer des veaux ou tirer une charrette et produire de l’engrais naturel... Et alors ?
C’est là que nous vous rédigeons, ici, ce que nous avons entendu expliquer sur radio Europe 1 : « Votre investissement, en tant que propriétaire et non parrain, vous donne droit à l’ouverture d’un Plan Epargne Zolidarité (PEZ) qui produira d’intérêts. Ainsi, tout en favorisant l’agriculture naturelle et l’élevage traditionnel, le Zob met en place un système de financement original où l’investisseur est en relation directe avec l’utilisateur des fonds placés.
Grosso modo, Le Zob vous permet. De confier à des paysans malgaches en difficulté l’usufruit d’un animal tout à la fois symbolique et outil de travail, qu’ils n’ont pas les moyens financiers d’acquérir ». Si ce n’est pas de l’action rapide pour un développement humain durable, Dieu que çà lui ressemble. Question : pourquoi aucun Malgache « richard » n’y a pas pensé auparavant ? Elémentaire, les gars : tout repose sur la confiance. Question de mentalité quoi. Personnellement, nous nous sommes sentis tout bizarre en entendant cette émission à 10.000 km de cette Grande île où, il y a 40 ans, le nombre du cheptel bovin égalait le nombre d’habitants. Quelle sorte de tsunami a-t-il donc frappé cette terre de nos ancêtres devenue l’un des pays les plus pauvres de la planète ? Vite, une conférence nationale sur ce sujet…